
J’ai l’impression que quelqu’un a cassé le sablier géant présidant à l’écoulement du
temps et que le sable s’en échappe de façon précipitée… C’est normal docteur ? Ou peut-être est-ce un prisme personnel découlant non d’un sablier imaginaire mais d’une conjonction : hypersomnie (enfin 8 heures par nuit, quoi, ça veut peut-être rien dire pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup…) qui bouffe deux ou trois heures de
temps par jour, crevitude chronique, mollesse du neurone (
lentus cœpti) et du genou (
lentus incaluisse) qui en fait perdre, du
temps, lectures de philo (elle était bien poussiéreuse mon
Éthique spinozienne…) qui demandent du
temps et pulsions de traductions virgiliennes – ben qui demandent du
temps aussi… Bref, un manque objectif de
temps pour réaliser les tâches courantes qui sont plus que nombreuses, un désir impérieux de ralentir la machine, de déguster le
temps pour pouvoir absorber ce qui m’a toujours maintenu en vie : la pensée ; et exprimer cette respiration à travers : l’écriture.
Amis lycéens, si vous ne comprenez pas bien ce qu’est un dilemme cornélien, contactez-moi.
… Et, euh, si quelqu’un a cassé ce putain de sablier, qu’il le dise ! Un coup de
gaffeur ou un ptit email à BMW pour qu’ils fournissent du matos comme ils l’ont fait sur
la Place Rouge, et on n’en parle plus…
c'est pas moi... mais si jamais tu as l'info.... j'ai du gaffeur sous le coude comme toujours... Mais si ça peut te rassurer (ce dont je doute) j'ai la même sensation que toi.
RépondreSupprimerengluons le monde (avec un peu de bol on aura le sablier au passage)
et advienne que pourra.