dimanche, octobre 21, 2007

Le temps de, je ne sais pas

J’ai appris, la semaine dernière, la mort d’Édouard Levé et comme pour toutes les personnes qui le connaissaient, ça a été un grand choc. J’ai hésité à écrire – à poster – immédiatement quelque chose et puis non. C’était entre nous ces mots-là, les mots qui sont apparus à ce moment-là. De par sa disparition programmée, Édouard s’est fondu dans son système. Radicalement, monstrueusement, abruptement. Il reste mon discret ami, qui manque, comme me manquent d’autres amis arrachés, s'arrachant à la vie.

Aucun commentaire: