dimanche, juin 03, 2007

Cauchemar de métier

J’ai rêvé que j’étais en train de réaliser la maquette de Suite Suisse d’Hélène Bessette, j’en étais à la fin, au moment d’envoyer les fichiers à l’imprimeur lorsque je me suis rendu compte que j’avais oublié, je ne sais comment, 40 pages.
Pas une double blanche, pas un folio, pas une césure entre deux pages, pas une veuve, ni une orpheline. Non. 40 pages.
L’horreur.
La honte, en plus – comment oublier 40 pages de Suite Suisse ? « C’est à crever » (H.B.).

40 pages, donc, à intégrer à la dernière minute.
« Panique, panique, panique, stupeur » comme dirait Bernard Heidsieck – en de toutes autres circonstances.
Ajouter ces 40 pages, les corriger, les maquetter… repenser toute la pagination du livre (selon la contrainte des cahiers de 32 ou de 16), refaire un devis et modifier la commande auprès de l’imprimeur… changer la taille du dos de la couverture, donc, refaire la couverture… le tout la veille du BAT. Oui, c’est typiquement un cauchemar de métier.
Vivement le calage de Serviles Servants et de Continuez mercredi…

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