lundi, juillet 16, 2007

Dido & Anne-James




Dimanche soir, 20h30
: Questio de Dido, un Atelier de Création Radiophonique d'Anne-James Chaton :

«Plus qu’une légende, une rumeur persistante court les ruelles de Naples : le manuscrit de l’Énéide de Virgile serait caché quelque part dans les murailles du Château de l’Œuf.
Nous partons à sa recherche. Et puisque le texte de Virgile nous sert de carte d’orientation dans cette quête, les personnages qui le peuplent prennent vie dans les rues de la ville. Didon arpente les quartiers de Naples à la recherche du précieux texte dont elle aimerait réécrire la fin. À ses cotés Énée, Vénus et Junon représentent les figures d’un destin littéraire inflexible.
La composition radiophonique est un aller-retour entre le texte classique et sa réécriture. La narration virgilienne, présente au travers des monologues de Didon, lesquels sont dits en italien, et des oracles féminins, Vénus et Junon, croise des entretiens réalisés avec des napolitains : un boucher, un cordonnier, un boulanger, qui nous mettent sur la piste du fameux manuscrit. Une “voix off” masculine, française, dit le périple contemporain de Didon et dessine ainsi une ligne sonore monocorde autour de laquelle s’enroulent les événements anciens.»



Jeux-concours rougelarsenrose : reconnaissez les voix de Didon, Énée, Anne, Vénus, Junon... et gagnez un week-end à Naples avec Anne-James Chaton

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Rien à voir avec Didon et ce post en particulier, mais depuis le temps que je lis régulièrement ce blog, je me fais une remarque que je me décide à présent à partager avec vous, malgré son intérêt incertain.
La remarque concerne le titre. Rougelarsenrose. Avant de tomber sur l'article où vous développez les questions de l'intime et de l'internet, et d'y découvrir la découpe rouge-larsen-rose, je m'étais figurée ce mode de lecture: rouge-Lars en rose. Pour autant je n'avais pas multiplié les hypothèses interprétatives. Mais Lars von Trier me vient chaque fois à l'esprit quand j'arrive sur vos pages. Alors que rien à voir. Et oui. Impossible de m'en débarrasser.
Un Lacanien peut-être aurait trouvé roue-jeu-l'ars en rose, soit l'art au féminin d'un hasard joué à la roulette. Je commence à écrire n'importe quoi. Désolée. Et bien à vous, dancer in the dark.

Laure Limongi a dit…

Mais c'est tout à fait intéressant !
ça me ferait aussi songer à rouge lares en rose...
Je connaissais peu Lars von Trier quand j'ai créé ce titre - je ne sais plus exactement ce qui a motivé un titre pareil d'ailleurs ; le sens oui, bien sûr, mais pourquoi ce mot tricéphale au lieu d'un signifié plus clair ?
Entre temps, j'ai vu six ou sept de ses films et surtout sa série, que j'adore L'Hôpital et ses fantômes.
Pas grand chose à voir avec moi dans les thématiques à proprement parler mais peut-être, oui, dans l'intrusion du réalisateur dans son propre film et le sourire en coin. L'obsession de la mort tournée en kitch. Et la fiction qui plie la réalité...