lundi, décembre 28, 2009

Beau comme un camion (russe)

J’ai un peu peur toute seule rue de l’Arcade, c’est très silencieux, j’ai pas l’habitude. Mais il y a une jolie lumière pour rappeler qu’un jour le printemps reviendra, à commencer par mes collègues demain, alors, ça va.

Ce matin, j’ai récupéré les photos de Daniel Foucard prises par Thierry Rateau qui mettent bien en valeur sa tête de séductueur russe. Si avec ça les féminins (abréviation pour « magazines féminins » utilisée dans le milieu de l’édition) ne se l’arrachent pas, je rends mon béret léopard – j’ai pas de tablier.


Je commence à corriger les textes reçus pour Écrivains en séries, saison 2. Emmanuel aussi, de son côté. Après avoir reporté nos corrections, je les refile à Aurélie pour une troisième lecture. Ils sont de très haute tenue, avec une euphorie ironique (ou une ironie euphorique), une bonne matière formelle, bien incarnée, bien dense, bien idiolectale pourléchée, bien « plain » – au sens du « plain text » steinien –, tout ce que j’aime.

Après, j’ai des textes à écrire – mais j’ai aussi envie de finir le coffret de Star Trek Deep Space Nine que j’ai commencé, Odo le métamorphe vient de vivre sa première relation charnelle avec une solide tandis que les méchants du Dominion sont encore plus méchants. Brrr comme dirait Georges Hassomeris.

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