samedi, septembre 13, 2008

Festino ! Festino !

Cette semaine, en librairie, Festino ! Festino ! d’Élodie Issartel, paru aux Éditions Léo Scheer. Dans la trombe actuelle, je n’ai pas vraiment le temps d’écrire le texte que j’aimerais écrire sur cette merveille de livre – et puis, je n’ai pas pour habitude d’écrire sur les Laureli ou les Léo Scheer, la schizophrénie ayant ses limites…

Mais

Dans la trombe (2) de la r(R)entrée, je n’aimerais pas que ce livre passe inaperçu. Car c’est un premier roman qui fait découvrir un VRAI écrivain, sachant manier voix et personnages, univers, montage…

Et puis (anecdote personnelle), en général, certains de mes amis sont déjà écrivains. Je veux dire : lorsque nous sommes devenus amis, ils avaient déjà publié ou m’avaient fait lire leurs textes. Je les connaissais donc d’emblée sous leur double facette personnelle et artistique, ou plus exactement, la facette artistique m’était offerte, je n’avais plus qu’à entreprendre la découverte humaine. C’est l’inverse qui s’est passé avec Festino ! Festino ! Je connaissais Élodie, amie d’amis, comme une jeune femme adorable, discrète, prévenante. J’ai ensuite découvert son travail d’écriture en étant stupéfaite par son extrême maturité et son audace. Tantôt baroque, tantôt oral, souvent cru, à la fois cruel et généreux… Il y a une scène de viol que j’aurais aimé écrire ! Oui, je sais, ça peut surprendre, dit comme ça, mais voyez donc ma motivation, vous n’avez plus qu’à lire le livre pour comprendre…

Photo © Arthur Aillaud

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