De retour
sur l’île, avec le joyeux fardeau de mon projet – d’écriture – insulaire, donc, que je trimballe depuis au moins cinq ou six ans, je ne compte plus – il est en pause depuis quatre pour cause d’activités éditoriales, de textes en revues et autres commandes, et de procrastination avancée. Il m’effraie comme un monstre d’enfance, en toute logique, je devrais l’abandonner ; si j’avais un minimum de goût pour le confort et l’efficacité, je devrais choisir un « sujet » super extérieur, voire super tendance, et y aller ; c’est vrai, quoi, c’est trop lourd pour moi, distancier une telle proximité, disséquer le vif, écouter la langue et l’inventer, je n’ai pas les épaules pour ; mais je n’ai jamais eu les épaules pour rien, hein, je me les suis toujours inventées ; donc je vais m’y accrocher, bien entendu, en trombe. Je suis têtue, horriblement têtue. La musique est là, la matière aussi, reste à tirer le bon fil – l’essentiel, quoi.
4 commentaires:
lu et approuvé
Bon courage ! De tout coeur avec vous Laure. Et si le coeur vous en dit, entre deux gros efforts, une petite pause, un détour sur www.lillisible.blogspot.com
Moi je serais sur mon île, Oléron...
Avec une approche pareille, on ne peut que t'encourager à aller au bout. Et vite. Parce qu'on a déjà envie de lire, là.
Juste une info. A paraître : Corsica, Journal étrange, Marcel Conche, PUF. De la philosophie et de la Corse.
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