mercredi, août 08, 2012

À cœur ouvert



Aujourd'hui sort le nouveau film de Marion Laine adapté d'un roman de Mathias Énard (Remonter l'Orénoque, Actes Sud) : À cœur ouvert, avec Juliette Binoche et Édgar Ramírez.


On a eu la chance de le voir en avant-première et on vous le conseille donc fortement sans abuser d'adjectifs formatés ni de descriptions qui risqueraient plus ou moins de gâcher votre plaisir : c'est un voyage esthétique et sentimental à vivre. Prenez votre billet d'entrée !

lundi, mai 07, 2012

C'est maintenant.


Merci à Stéphan Levy-Kuentz qui a eu l'excellente idée de réaliser, avec Baptiste Hou, des badges « La littérature, c’est maintenant » lors du dernier Salon du Livre de Paris ; badges distribués sur le stand du MOTif.

Et donc : ouf, hein.

samedi, avril 28, 2012

The Garden. A tribute to Nino Ferrer.


Il y a quelques années, nous avions réalisé avec le groupe Molypop une reprise de  « The Garden » de Nino Ferrer que le label Optical Sound vient de sortir dans le bel album Objets noirs et choses carrées : a tribute to Nino Ferrer que vous pouvez acquérir chez votre disquaire adoré ou ici.

Et si vous avez basculé du côté mp3 de la force, vous pouvez aussi écouter et/ou télécharger l'album sur bandcamp.

Notre « The Garden » est ici !

(Laure Limongi : chant, gaita gaucha, chœurs
Emmanuel Tugny : chant, guitares, basse, sitar, setar, percussions, chœurs
Christophe Boissière : piano, violoncelle
Yann Linaar : flûte indienne, harmonica, percussions
Otavio Moura : batterie)

 
(Et bien sûr, vous pouvez suivre les actualités de l'album sur Facebook.)

vendredi, mars 16, 2012

LIRE ÉLIRE



À quelques semaines des élections présidentielles et pendant le Salon du Livre de Paris, LIRE ÉLIRE, une lettre ouverte signée Philippe Annocque (écrivain), Claro (écrivain), Nathalie Lacroix (libraire), Laure Limongi (écrivain, éditeur), Lionel-Édouard Martin (écrivain), Vincent Monadé (directeur du MOTif), Romain Verger (écrivain) et Marc Villemain (écrivain, éditeur) à lire dans Le Monde.

La culture, c’est maintenant.
 

Petit lexique de guerilla politique


Très heureuse d’avoir été invitée par l’équipe du hub politique de Libé à participer au Libé des Écrivains du 15 mars 2012. On peut lire ma contribution ici.
C’est toujours une journée très intense et euphorique. Il est très enrichissant de se frotter à d’autres rythmes d’écriture – en l’occurrence assez précipités – et l’équipe politique m’a fait découvrir plein de choses, des aspects méconnus des programmes des candidats, des sites lexicographiques passionnants… Merci !

jeudi, février 09, 2012

Rien de son visage

Si j’écris que j’ai pleuré à chaque fois que j’ai lu la fin de ce livre, il ne faut pas que cela vous effraie. Au contraire.

Oui, à la première lecture, évidemment. Puis à ma grande surprise à chaque correction… et pendant la maquette, pour finir. Je dois avouer que quand j’ai réglé l’approche une deuxième fois, je commençais quand même à avoir le cœur drôlement serré.

Ce n’est pas un épanchement galvaudé mais de ces émotions belles et grandes qui vous emportent ; comme à 5’12’’ de la toccata en mi mineur BWV 914 de Bach par Glenn Gould, par exemple. Voyez, de ces résolutions tonales implacables* qui jouent bien avec nos artères et saccadent le souffle comme si chaque globule réagissait à l’unisson.

Dans Rien de mon visage, on tombe tout de suite sous le charme de Suzanne Moisson et de sa liberté irréductible. Sous le charme de cette écriture d’une précision sereine qui fait surgir les personnages et revivre les tableaux historiques avec des couleurs entêtantes. C’est un grimoire à histoires, un livre magique qui rend Suzanne Moisson, son miel, sa garde-robe, ses amours, son caractère, éternels ; et affirme l’apparition d’un déjà grand écrivain : Claire Moyrand. Donnez-vous la chance de la découvrir, le 7 mars, en librairie.

Jeudi 8 mars, si vous êtes à Paris, vous pourrez également la rencontrer à 20 h à la librairie Le Genre urbain, 60 rue de Belleville – entre les métros Pyrénées et Belleville – pour une soirée consacrée à Rien de mon visage.

Il est vrai que j’ai perdu l’habitude de systématiquement faire part de mes enthousiasmes et des actualités de la collection Laureli dans cet espace (faute de temps)… mais vous retrouverez toutes les annonces de parutions, lectures, signatures, etc. sur la page Facebook de la collection.


* Digression : c’est d’ailleurs pourquoi – durant le travail sur le texte – on a fui Bach et aussi ce Requiem de Mozart par Karajan avec le Berlin Philamornic Orchestra, à Vienne – oui, pour une fois, Karajan – qu’on avait terriblement envie d’écouter mais trop redondant. La bande sonore de la maquette a donc été Release de Steve Smyth (découvert grâce à Aude Sam, merci Aude Sam !) ; et sa mélancolie rugueuse s’est avérée tout à fait parfaite.


Photo de Claire Moyrand © Samuel Boivin.