mardi, mars 31, 2009

Mademoiselle Laure

Dans l’hypothèse folle où mon postier (celui qui s’occupe des colis) serait lecteur de ce blog – et étant incapable de déposer la moindre réclamation auprès de son supérieur – je voudrais lui signaler que mon nom de famille est « Limongi » et que l’indication « Mademoiselle Laure » ne suffit pas à me désigner parmi la trentaine de boîte aux lettres de l’immeuble. Par sa faute, je suis en manque de sencha depuis 3 jours – l’heure est grave. De surcroît, je crains une missive du syndic de copropriété me rappelant fort sérieusement que suite au vote du 3 novembre 2004, la copropriété, en accord avec la législation en vigueur (loi Marthe Richard du 13 avril 1946), a formellement interdit toute activité prostitutionnelle organisée au sein de l’immeuble et ce, même en temps de « crise »… J’ai bien vu la tête de la voisine qui a récupéré l’avis de passage adressé à « Mademoiselle Laure »…

samedi, mars 28, 2009

Le Salon du Livre m’a tueR

Rougelarsenrose quelque peu délaissé et quelques piles de livres à lire mimant des maquettes pour tours science-fictionnelles à hauteur déraisonnable… Je n’ai pas vu passer les deux derniers mois et risque de ne pas voir passer les prochains non plus : du Laureli, bien sûr, mais des projets personnels, aussi, ce qui transforme mon emploi du temps en marche forcée. Ce n’est pas forcément désagréable, juste très fatiguant et un chouilla anxiogène. Les week ends n’ont plus aucune signification et le mot « vacances » recèle un exotisme forcené. Mais dès que je récupère un bout de cerveau et une forme relative – sans doute dans peu de temps, façon Phœnix 2.0 –, promis, je refais surface…

dimanche, mars 15, 2009

samedi, mars 14, 2009

Mauvais genres

Mardi 17 mars à 17 heures - voyez comme c'est facile à retenir ! - Laureli organise un débat au Salon du Livre de Paris (Porte de Versailles) sur le stand Ile-de-France, G 76 :

Le roman est-il encore un genre ?
(titre façon presse manifestant un suspens insoutenable...)

On parlera d’esthétiques littéraires qui consistent non pas à célébrer un genre dans sa pureté mais à le virusser et à déjouer, justement, cette notion de genre.
Comment on peut faire entrer la poésie dans le roman.
Comment on dénie le clivage « Littérature »/« paralittérature ».
Comment on floute les frontières entre réalité et fiction à travers le roman biographique.
(texte de présentation en 300 signes, s'il vous plaît, c'est pour ça que c'est elliptique...)


Participants :

Pascal Arnaud : dirige les éditions Quidam. Il évoquera notamment l’œuvre de B.S. Johnson qu’il publie en France.
Claro : écrivain (dernier livres parus : Madman Bovary, Verticales ; Le Clavier Cannibale, Inculte), traducteur (notamment de Vollmann, Pynchon…) et co-directeur de la collection Lot 49 au Cherche Midi.

Julien Doussinault : auteur d’une Biographie d’Hélène Bessette parue aux Éditions Léo Scheer, parlera du « roman poétique » inventé par cet auteur.

Daniel Foucard : notamment auteur de COLD et CIVIL (Laureli/Léo Scheer).

Bastien Gallet : notamment auteur de Une longue forme complètement rouge (Laureli/Léo Scheer) et éditeur aux éditions MF.

Claire Guezengar : a publié Ouestern et Sister Sourire, une pure tragédie (Laureli/Léo Scheer).



Modération : Bibi.


Venez nombreux !

mercredi, mars 11, 2009

Libération.fr des écrivains


... par la Laureli team, c'est par ici !
(+ Claire Guezengar, à lire dans la version papier demain.)


Réunion de rédaction, photo Bruno Charroy.


Daniel Foucard et Marie Piquemal (du service web).

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Bastien Gallet




La manif du 11 mars «de la maternelle à l’enseignement supérieur et à la recherche, pour la défense du service public».



Daniel Foucard, Arno Bertina et Bastien Gallet devant le match Lyon/Barcelone.

4 photos précédentes : Laure Limongi

samedi, mars 07, 2009

Question de fab, épisode 9

Grâce à Orion Scohy, je découvre l’outil « tableaux » sur XPress – fort pratique au demeurant.
Grâce à Sylvain Courtoux, je me souviens pourquoi j’ai rapidement arrêté de faire des textes avec des cadres un peu partout.
Grâce à Vannina Maestri, je me rends compte que je n’ai pas de fonte smiley planquée dans mon disque dur. Et que quand on passe de Word à XPress, les flèches se transforment en ®. Et que même, des fois, des cadres entiers de textes sautent. Et que par fax, la police bâton en corps 7 est difficilement lisible, surtout à 4 heures du matin…
Grâce à Claire Guezengar, j’utilise l’outil qui fait pivoter le texte sur XPress, en l’occurrence, à 180° – j’en avais toujours rêvé.
Grâce à Lise Etcheverry, je change les marges de la maquette afin de respecter le rythme de ses phrases.
Grâce à Jérôme Gontier, je m’exerce à traquer puis éliminer sans pitié les césures forcées égarées.
Grâce à Jacques Sivan, j’en apprends plus sur le format EPS.
Grâce à Vincent Delaboudinière, j’apprends à placer un plan sur une double page, en tâchant de faire en sorte que le pli ne mange pas quelques chambres de l’Hôtel du Grand Nord…
Grâce à Charles Pennequin, je développe ma technique de PAO en enlevant des numéros écrits au feutre sur des pages lignées ou quadrillées à 6 heures du matin. N’était-ce un photoshopelbow le lendemain, on peut dire à présent que je suis la reine du tampon de duplication.
Grâce à Emmanuelle Pireyre, je travaille le teint de Derrick afin qu’il passe bien en noir et blanc – on perd donc, hélas, ce vert germanique si typique.
Grâce à mon imprimeur, je me promets d’arrêter d’envoyer des fichiers natifs et de passer au PDF haute déf. Mais je le fais à contrecœur. Que vont devenir les natifs ? Oubliés dans la réserve éditoriale. Exploités sur écrans, dans le secret. Remplacés par leur cliché. Fini la scène, ils ne travailleront plus qu’en coulisses. Ils ne voyageront plus via serveurs FTP dans les contrées campagnardes qui accueillent les imprimeries et où ça sent bon l’herbe coupée, la mer ou la biscotte. Et puis, fini la coquille qui saute à la tête au moment du BAT. Pour Écrivains en séries, ça aurait laissé notamment traîner une Brie Van de Kamp qui n’aurait pas senti la rose – même en corps 7…
Grâce à Google et à mon sens de l’analogie, j’apprends que Contrecœur est une petite ville du Québec sur une rive du fleuve Saint-Laurent avec une patinoire où l’on peut laisser libre cours à son expression corporelle en testant son équilibre pour 5 dollars en tant qu’adulte non-résidant. Il faut faire des choses à Contrecœur. Tiens, voilà une idée qui aurait fait sourire Édouard Levé.