lundi, décembre 31, 2007

Bonne résolution



Il suffit d'avoir assez de désir.

dimanche, décembre 30, 2007

« et le vœu c’était simplement que les choses soient ouvertes »

elle était brune et aimait le rouge à lèvres rouge – comme doit être un rouge à lèvres. Elle jouait avec les mots comme avec les objets, les matières. Un drôle de jeu (« je ») qui n’en était pas un, d’où le choix de la transparence, de ce qui traverse, de ce qui à l’air léger – à l’air. L’esprit des mots d’esprit, la crème superfétatoire du Banana Split. Les choses – paperolles – portées par le vent. Pour elles, pour nous, pour soi. Je ne comprenais pas toujours tout ce qu’elle me disait quand il y avait beaucoup de monde autour de nous pour deux raisons : mon extrême difficulté à comprendre quoi que ce soit quand il y a foule, sa sociabilité généreuse, excentrique parfois, quelle que soit la situation. L’inadéquation amusée, amusante de ces deux états opposés. Je ne comprenais pas toujours tout ce qu’elle me disait quand il y avait beaucoup de monde autour de nous mais toujours, c’était dit avec un grand sourire et un compliment sur un texte ou une robe bien coupée. Je comprenais trop bien ce qu’elle me disait quand nous étions peu autour d’une table et cela me dérangeait vraiment, cette manie de tâter les failles (déformation professionnelle) avec un grand rire, moi qui aime tant les armures brillantes. Évidemment, c’était gentil cette façon de mettre un doigt dans la plaie en me reservant un verre de vin, généreux, encore, une manière de dire : « hé oh, petite, tu nous l’enlèves un peu ta carapace et tu regardes le ciel bleu ? tu attends quoi ? » J’ai partagé un moment son amour des cigarillos. Elle disait : « il suffit d’avoir assez de désir ». Il suffit d’avoir assez de désir. J’admirais son être d’énergie, de force qui va, de femme, de grand cœur et je ne lui ai pas dit. J’adore sa voix en Didon – ça, je le lui ai dit. Elle était brune et aimait le rouge à lèvres rouge – comme doit être un rouge à lèvres. Elle était belle et coquette. Avec le regard qui pétille. Elle avait toujours de grands sacs qui étaient de grands foutoirs de femme et d’écrivain. Elle trichait parfois sur sa date de sa naissance ou ne la donnait pas, comme je le ferai sans doute un jour. Elle nous manque.





Installations de Josée Lapeyrère.

Photos : Litote en tête &
ocontrariodotempo.blogspot.com

vendredi, décembre 28, 2007

Arrivederci



e auguri !

jeudi, décembre 27, 2007

La bocca della verità



... Ne craignez pas de mettre votre main dans sa bouche...

mercredi, décembre 26, 2007

mardi, décembre 25, 2007

dimanche, décembre 23, 2007

Mercure





Pour Nathalie Quintane.

Le lion écrasé de la Villa Medici

samedi, décembre 22, 2007

jeudi, décembre 20, 2007

Je suis triste aujourd'hui

Très.
À la hauteur de mon admiration.

PanAmérica : le casting



... Avec Burt Lancaster, Marylin Monroe, Cary Grant, Marlon Brando, Harpo Marx, John Wayne, Liz Taylor, Richard Burton, Charlton Heston, Yul Brynner, Humphrey Bogart, Gary Cooper, Louella Parsons, Clark Gable, Errol Flynn, Bette Davis, Rock Hudson, Tony Curtis, Sophia Loren, Carlo Ponti, Cecile B. de Mille, Brigitte Bardot, Cassius Clay, Joe Di Maggio, Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, les Beatles, Charles Boyer, Che Guevara, Martin Luther King, le Pape Paul VI, Charles De Gaulle, Winston Churchill, Lyndon Johnson, le Président Kennedy, Robespierre, Karl Marx, Don Quichotte, Tarzan, Gandhi, Napoléon, des militants du Ku Klux Klan, Pluto, Mickey, les Trois Petits Cochons, l’Oncle Picsou, Donald, la Statue de la Liberté, le grand Poisson cosmique. Et de nombreux figurants...



PanAmérica de José Agrippino de Paula, traduit du brésilien par Emmanuel Tugny, à paraître chez Laureli/Léo Scheer le 18 janvier 2008.

lundi, décembre 17, 2007

« On ne naît pas animal, on le devient. »

Sur le dernier volet de l’énorme fresque masochiste de science-fiction Yapou, bétail humain.

Cette fresque post-moderne crée le fictif, futuriste EHS (Empire of Hundred Suns), gouverné par les femmes (des femmes d’origine anglo-saxonne majoritairement blondes) et au sein duquel la « race jaune », les « Yapous » – variation transparente de Japan – ne sont plus considérés comme humains mais comme une matière première intelligente et servile servant au confort et aux caprices de l’élite blanche. Une conscience « viandeuse » à modeler selon ses besoins et désirs. « Les Voyages de Gulliver et Aline et Valcourt ou le roman philosophique m’apprirent que la forme du voyage fictif permettait seule de faire des narrations utopiques (je préférerais dire dystopiques) qui s’écartent de la réalité quotidienne » écrit Shozo Numa dans une postface de 1970. Reprenant cette tradition, il imagine qu’un vaisseau spatial chute sur terre dans les années 196X, découvert par un jeune couple : Clara Cotwick, une Allemande et Sebe Rinichiro, un Japonais. Les deux jeunes gens découvrent ainsi l’étrange univers d’EHS que nous décrit l’auteur avec force détails dignes d’un Jules Verne loufoque, alternant adresses au lecteur (dont l’humour pourrait également faire penser, parfois, à Laurence Sterne) et digressions techniques diaboliques de précision et d’arborescences, des digressions se créant dans les digressions, assorties de notes, etc. On devine aisément, dans un tel monde, quels seront les sorts respectifs de la jeune femme allemande à la peau laiteuse, aux joues roses et aux yeux clairs, et de son fiancé japonais, tout intellectuel et judoka soit-il, sans pouvoir s’attendre au débordement d’imagination de l’auteur qui stupéfie, commotionne parfois, à chaque page. Car Shozo Numa parvient à reconstruire tous les éléments d’une civilisation en imaginant de nombreux livres scientifiques ou philosophiques, des études, des machines, des inventions… dans une surenchère permanente d’outrance et de merveilleux. L’œil écarquillé, comme dans Orange mécanique1 , on ne peut que s’abreuver sans jamais se rassasier de cette fable atroce.

Dans le tome I, nous avions assistés, en voyeurs fascinés malgré nous2 , à la renaissance de Rinichiro en Yapou, d’abord révolté par son sort – même si le machiavélisme de cette société prévoit tout : de la peau tannée permettant de supporter les plus grandes chaleurs comme le plus grand froid, en passant par le vers symbiote rendant inutile la contrainte de la nutrition et de la défécation, en passant par la production d’hormone annihilant l’esprit de révolte et supprimant toute velléité de suicide – puis de plus en plus résigné à passer sa vie auprès de son ancienne fiancée d’une façon qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Non pas homme mais chose viandeuse tirée en laisse, modelée à loisir, dans la douleur et l’humiliation – notion absente, bien sûr de la pensée d’EHS, puisque les Yapous y sont considérés comme des animaux.

Le deuxième volume dévoile dans un luxe de détails les différents types de Yapous qu’on n’avait pas encore croisés dans le premier volume (dont la typologie était déjà bien fournie), tout en répondant à l’ellipse temporelle qui nous avait tenue en haleine : qu’a t-il bien pu se passer pour qu’en l’an XL une minorité blanche ait réduit les Noirs en esclavage et transformé les asiatiques en Yapous ? Comment les femmes ont-elles pris un pouvoir si absolu sur les hommes ? Rinichiro, Yapou de frais tanage, découvre donc les premiers emplois que sa maîtresse veut bien lui offrir, d’une cruauté raffinée. Il lui sert notamment de sofa et assiste, impuissant, à son idylle naissante, avec un Apollon d’EHS portant talons aiguilles et courte jupette – ainsi qu’il est d’usage pour les hommes d’EHS. Les anciens amants sont à présent reliés télépathiquement après le rituel de la « Saint-eau », Rin peut ainsi satisfaire aux moindres désirs de sa maîtresse tandis que celle-ci exerce une emprise absolue sur lui. Doris Jansen, l’une des ladys d’EHS et Clara font un pari : si Doris, à l’issue d’un nouveau voyage temporel, parvient à ramener la sœur de Rinichiro sur EHS – pour la yapouniser et la faire s’accoupler avec son frère – Clara lui donnera les « boules » (testicules) de son cher TEVIN 1267 qui lui ont été retirées lors de sa castration3.

Le troisième tome poursuit l’aventure de l’insertion de Clara dans cette société qui semble avoir été créée sur mesure pour elle, dans un va et vient temporel entre le « présent » du récit et des extraits de son journal, postérieur, qui ne laissent aucun espoir concernant l’avenir de Rinichiro et des Yapous. L’horizon est décidément albiniste même si à la fin l’auteur cède son « pinceau » au lecteur pour continuer la fable. L’idylle discrète entre Clara et William, un héritier Jansen se poursuit tandis que son charme conquiert toute la bonne société d’EHS. Le système de rétroprojection historique mis en place par Shozo Numa dans le tome II – permettant de relire tous les mythes fondateurs de l’humanité à l’aune de la civilisation d’EHS – est développé pour former une toile d’une cohérence diabolique, tantôt cruelle – dans le tome II on apprend que les angelots des tableaux de la Renaissance sont en vérité des « pangels », sorte de mini-Yapous ailés – tantôt drôle – dans le tome III la Vénus de Botticelli représente une noble d’EHS gagnant une course de coquilles Saint-Jacques géantes – tirée, bien sûr, par des Yapous amphibies. Elle va jusqu’à l’atroce, justifiant, sans tache aucune, la domination de la race aryenne : à Clara, mal à l’aise quant au passé nazi de son peuple, on répond que la Shoah aurait été l’œuvre d’un Yapou voulant se venger de son maître, juif, lors d’un voyage temporel. Comment expliquer autrement les manipulations de masse d’Hitler ? Si ce n’est par la technologie d’EHS concernant l’hypnose et le contrôle des consciences, manipulée par un Yapou ? Le système, diabolique, ne laisse aucune échappatoire, comme le plus machiavélique des négationnismes. Sa rigueur mime de façon effrayante un totalitarisme aux rouages parfaits. Shozo Numa développe avec minutie les aspects de cette culture « cul-visage » qui inverse systématiquement tous les codes dans un carnaval atroce, mutant, que n’aurait pas renié Bakhtine. Car ce renversement décharne le mécanisme de hiérarchies qui régente notre monde, décalque délavé de la dystopie d’EHS. Un passage clef à mon sens clef est celui où Rinichiro, réduit à l’état de siège suivant Clara dans ses moindres déplacements lors d’une réception de la noblesse ehsienne, observe le comportement d’une Yapomb : une Yapou « haut de gamme » servant de ventre à un futur héritier Jansen. Se croyant délivrée des chaînes de sa condition, elle use des siens, Yapous, avec autant de dédain qu’une « blanche », un pas de plus dans leur humiliation, une autre façon, pour Shozo Numa, de ne pas épargner les victimes. Un nouveau seuil a été dépassé pour Rin : après avoir été divan, il a été décidé qu’il serait « setten », toilettes vivantes avalant pisse et merde de son aimée ainsi que de son futur mari. Car EHS est « un monde sans ordure », un « âge de chair(s) » s’entredévorant. Tout s’y recycle, les Yapous en étant l’alpha et l’oméga : à la fois poubelles et nourriture puisqu’on découvre, lors d’un banquet, que certains Yapous sont élevés pour être mangés. À la broche ou sur canapé. Même le tabou du cannibalisme ne sera donc pas oublié permettant de mesurer la dépendance extrême des citoyens d’EHS à leurs Yapous. Et de se souvenir de la dialectique du maître et de l’esclave. Et de toutes les œuvres de science-fiction qui mettent en scène une révolte des machines, des robots, des clones, des soumis. Et de se dire que finalement, oui, on pourra l’utiliser sans frein le pinceau de Shozo Numa.

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1- Il a été un moment question que Stanley Kubrick et David Lynch adaptent Yapou, bétail humain au cinéma (source : Lire).
2- ou pas
3- Son pénis ayant été transformé en fouet avec lequel il est puni jusqu’au sang lorsqu’il tente d’exprimer une conscience humaine.

Yapou, bétail humain volume III de Shozo Numa, traduit du japonais par Sylvain Cardonnel, Éditions Désordres/Laurence Viallet.

Article à paraître dans la prochaine Revue Littéraire, sortie le 11 janvier 2008.

samedi, décembre 15, 2007

Météos, horoscopes

... j'envie le paysage qu'Emmanuelle voit de la fenêtre de son bureau, même si frileuse comme je le suis, ce genre de températures serait sans doute difficile à supporter. Plus que la foule parisienne ? La prégnance de la violence sociale ? Dans la neige d'Emmanuelle, paradoxalement, c'est ma mer que je vois. Mon paysage, hors déambulations muséales, hors ghettos de gothas, me manque souvent. Même si bien sûr, je ne peux qu'y accoster, en repartir, tout m'y brûle, à long terme. Violence pour violence, tout consume.



À côté des techniques pour ne pas prendre 4 kilos pendant les fêtes côtoyant sans complexe des recettes de fois gras au chocolat à 6000 calories et autant de « tenues de réveillon » (quel concept atroce) plus bling-bling les unes que les autres, déjà les horoscopes 2008 dans les féminins que je feuillette, hum, pour raisons professionnelles – si, si ! La preuve, la couverture de Corbière le crevant d'Emmanuel Tugny, page 92 de Marie-Claire dans l'article sur « la Hype » – si, si (2) ! En résumé, amis Poissons (j'en connais beaucoup, et même du 21 février), ça va tanguer mais sans chavirer, apparemment – m'enfin de toute façon on sait nager.

' a y est, les deux livres laureli de janvier sont à l'imprimerie. CIVIL de Daniel Foucard sort le 4 janvier, PanAmérica de José Agrippino de Paula le 18. Deux monuments dont je suis outrageusement fière.

lundi, décembre 10, 2007

« Ceci n’est pas une pipe » - sur PanAmérica de José Agrippino de Paula



Œuvre phare de la littérature brésilienne publiée pour la première fois en 1967, somme psychédélique tissée d’images qui font penser à Roy Lichenstein ou Andy Warhol, PanAmérica est un geste total qui doit autant au pop-art qu’à la Beat Generation. Une épopée ironique hors de tout réalisme entraînant le lecteur dans un merveilleux à la fois emprunt de science-fiction et de culture brésilienne, dans un syncrétisme post « anthropophage »1 qui inspirera le mouvement du « tropicalisme »2 . Écrit pendant la dictature et en réaction à l’idéologie nord-américaine dominante, c’est un récit qui met en question les rouages de la société, usant des mêmes ressorts qu’un Swift dans Les Voyages de Gulliver : des ruptures d’échelles permanentes entre hommes et géants, des combats sans rimes ni raisons, une surenchère d’imagination permanente. Plus encore, le gigantisme fluctuant des figures mythologiques désarticulées doit aux métamorphoses de Pantagruel de Rabelais, l’humour « gigantal » présent dans ces deux œuvres en étant un nouveau trait commun.

Comme l’indique son titre, PanAmérica est un mélange alchimique des Amérique, du Nord et du Sud. Rien ni personne n’y est épargné, pas même la logique du récit. Dans ce labyrinthe narratif, l’auteur remythologise avec une fantaisie débridée – à la fois triviale et onirique dans ses enchaînements délirants – les figures hollywoodiennes – Marilyn Monroe en étant la figure récurrente, le moteur – pour créer un monde merveilleux, absurde et chaotique. Une féerie obscène et effrénée qui prend sa source dans la critique de la réalité.

Le fantastique singulier de PanAmérica est marqué par les multiples dimensions du travail de José Agrippino de Paula (1937-2007). Celui-ci a en effet été à la fois auteur de romans, de nouvelles, de poèmes, de pièces de théâtre, scénariste de spectacles de musique et de danse mais aussi réalisateur de films – notamment Hitler 3º Mundo (1968), considéré par la critique comme un chef-d’œuvre du cinéma underground brésilien. Ses textes, composés comme on monte les rushes d’un film, doivent beaucoup à sa volonté de faire s’entrecroiser les arts. Par ailleurs, chacun de ses livres publié au Brésil est illustré par un artiste plasticien : Antonio Dias, Renata Bueno et Tadeu Burgos, José Roberto Aguilar, Antonio Peticov. Caetano Veloso a également préfacé une édition de PanAmérica et mis en musique un extrait de ses textes, avec Gilberto Gil. Depuis le milieu des années 70, José Agrippino de Paula s’était retiré dans la petite ville d’Embu das Artes, dans la périphérie de São Paulo, refuge de nombreux artistes et artisans. Écrivant toujours, et beaucoup, il y vivait isolé, sans aucun moyen de communication, acceptant néanmoins de recevoir ses amis, ses admirateurs, ainsi que les étudiants et journalistes qui étudiaient son œuvre. Peut-être les utopies exubérantes que son imagination avait créées lui semblaient-elles moins insensées que le spectacle du monde.

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1-Les concepts « anthropophages » furent édictées en 1932 par Oswald de Andrade et Tarsila do Amaral, deux poètes inspirés par les dadaïstes et les surréalistes faisant feu de tout bois, tradition comme modernisme.
2-Le « tropicalisme » est un mouvement culturel brésilien qui apparaît à la fin des années 60. Il s’illustre principalement à travers la musique à travers les figures de Caetano Veloso et Gilberto Gil mais aussi dans les arts visuels, le cinéma, le théâtre ou la littérature. Il cherche à établir un mélange d’avant-garde et de culture de masse, dans un contexte politique qui est celui d’une dictature militaire violente et répressive.

PanAmérica : à paraître le 18 janvier 2008 (traduction Emmanuel Tugny) chez Laureli/Léo Scheer.
Au brésil, José Agrippino de Paula est édité par Editora Papagaio.

mercredi, décembre 05, 2007

Tuvalu



Dimanche dernier, j'étais avec Philippe Boisnard et Hortense Gauthier chez Tristan Mendès France qui hébergeait l'enregistrement de l'émission hebdomadaire (en direct) de Libr-critique - que vous pouvez voir ou revoir, divisée en trois parties, sur le site : "Zone d'activité" (sur Éric Chevillard et le projet de Fanette Mellier à Chaumont)/entretien partie 1 : sur la collection &/entretien partie 2 : sur Laureli.

J'ai ainsi découvert le site de Tristan Mendès France & Alban Fisher, Blogtrotters, que je vous invite à visiter, voire à rss'er : dès demain, un reportage, en direct, aux îles Tuvalu qui devraient être immergées, dans 25 ans, en raison des changements climatiques.

lundi, décembre 03, 2007

Mercredi

... Daniel Foucard à La Java & bien d'autres choses :



Les éditions dasein vous invitent à une soirée de lecture et de concerts, à l'occasion de la publication PORTRADIUM.

Mercredi 5 décembre, La Java, 20H, 5 euros

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La Java
105 rue du fbg du Temple
75010 Paris
M° Belleville ou Goncourt