Rien de son visage
Si j’écris que j’ai pleuré à chaque fois que j’ai lu la fin de ce livre, il ne faut pas que cela vous effraie. Au contraire.
Oui, à la première lecture, évidemment. Puis à ma grande surprise à chaque correction… et pendant la maquette, pour finir. Je dois avouer que quand j’ai réglé l’approche une deuxième fois, je commençais quand même à avoir le cœur drôlement serré.
Ce n’est pas un épanchement galvaudé mais de ces émotions belles et grandes qui vous emportent ; comme à 5’12’’ de la toccata en mi mineur BWV 914 de Bach par Glenn Gould, par exemple. Voyez, de ces résolutions tonales implacables* qui jouent bien avec nos artères et saccadent le souffle comme si chaque globule réagissait à l’unisson.
Dans Rien de mon visage, on tombe tout de suite sous le charme de Suzanne Moisson et de sa liberté irréductible. Sous le charme de cette écriture d’une précision sereine qui fait surgir les personnages et revivre les tableaux historiques avec des couleurs entêtantes. C’est un grimoire à histoires, un livre magique qui rend Suzanne Moisson, son miel, sa garde-robe, ses amours, son caractère, éternels ; et affirme l’apparition d’un déjà grand écrivain : Claire Moyrand. Donnez-vous la chance de la découvrir, le 7 mars, en librairie.
Jeudi 8 mars, si vous êtes à Paris, vous pourrez également la rencontrer à 20 h à la librairie Le Genre urbain, 60 rue de Belleville – entre les métros Pyrénées et Belleville – pour une soirée consacrée à Rien de mon visage.
Il est vrai que j’ai perdu l’habitude de systématiquement faire part de mes enthousiasmes et des actualités de la collection Laureli dans cet espace (faute de temps)… mais vous retrouverez toutes les annonces de parutions, lectures, signatures, etc. sur la page Facebook de la collection.
* Digression : c’est d’ailleurs pourquoi – durant le travail sur le texte – on a fui Bach et aussi ce Requiem de Mozart par Karajan avec le Berlin Philamornic Orchestra, à Vienne – oui, pour une fois, Karajan – qu’on avait terriblement envie d’écouter mais trop redondant. La bande sonore de la maquette a donc été Release de Steve Smyth (découvert grâce à Aude Sam, merci Aude Sam !) ; et sa mélancolie rugueuse s’est avérée tout à fait parfaite.
Photo de Claire Moyrand © Samuel Boivin.
Oui, à la première lecture, évidemment. Puis à ma grande surprise à chaque correction… et pendant la maquette, pour finir. Je dois avouer que quand j’ai réglé l’approche une deuxième fois, je commençais quand même à avoir le cœur drôlement serré.
Ce n’est pas un épanchement galvaudé mais de ces émotions belles et grandes qui vous emportent ; comme à 5’12’’ de la toccata en mi mineur BWV 914 de Bach par Glenn Gould, par exemple. Voyez, de ces résolutions tonales implacables* qui jouent bien avec nos artères et saccadent le souffle comme si chaque globule réagissait à l’unisson.
Dans Rien de mon visage, on tombe tout de suite sous le charme de Suzanne Moisson et de sa liberté irréductible. Sous le charme de cette écriture d’une précision sereine qui fait surgir les personnages et revivre les tableaux historiques avec des couleurs entêtantes. C’est un grimoire à histoires, un livre magique qui rend Suzanne Moisson, son miel, sa garde-robe, ses amours, son caractère, éternels ; et affirme l’apparition d’un déjà grand écrivain : Claire Moyrand. Donnez-vous la chance de la découvrir, le 7 mars, en librairie.
Jeudi 8 mars, si vous êtes à Paris, vous pourrez également la rencontrer à 20 h à la librairie Le Genre urbain, 60 rue de Belleville – entre les métros Pyrénées et Belleville – pour une soirée consacrée à Rien de mon visage.
Il est vrai que j’ai perdu l’habitude de systématiquement faire part de mes enthousiasmes et des actualités de la collection Laureli dans cet espace (faute de temps)… mais vous retrouverez toutes les annonces de parutions, lectures, signatures, etc. sur la page Facebook de la collection.
* Digression : c’est d’ailleurs pourquoi – durant le travail sur le texte – on a fui Bach et aussi ce Requiem de Mozart par Karajan avec le Berlin Philamornic Orchestra, à Vienne – oui, pour une fois, Karajan – qu’on avait terriblement envie d’écouter mais trop redondant. La bande sonore de la maquette a donc été Release de Steve Smyth (découvert grâce à Aude Sam, merci Aude Sam !) ; et sa mélancolie rugueuse s’est avérée tout à fait parfaite.
Photo de Claire Moyrand © Samuel Boivin.
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