flup & flox
... La question du jour – personnelle, cela va de soi – c’est celle du flux de l’écriture. Y a t-il une possibilité d’écriture en dehors de ce mouvement, répété, dont on ne contrôle évidemment pas tout, voire pas grand chose, matière à trier. Matière dont on s’étonne parfois, après coup. Éléments à recomposer. Le flux, donc, et la possibilité de le laisser s’amorcer, tout simplement, dans l’histoire. Son histoire. Comment le gérer. Comment concilier ça avec une vie dans laquelle ya plein d’autres trucs qui traînent, voire se lovent, en dévorant des heures, des jours, des mois, des années. Est-ce, seulement conciliable ? Que faire lorsque la machine s’emballe et que ça crie tout le temps, dans la tête, dans un accelerando vertigineux ? On fait quoi, dans ces moments-là, quand on n’a pas l’ordinateur sur le ventre ? On fait quoi dans ces cas-là quand on est dans le bus écrasé de fatigue, face au banquier (pitié, pas d'action regrettable), écopant une tâche assommante, se coltinant des névroses extérieures, écoutant s’écouler la vie comme un robinet mal fermé ? Et on fait quoi, au final, des raisons qu’on se donne pour se laisser vivre ça et s’y complaire ?...
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