« Elle ignorait qu’elle ne connaîtrait plus jamais cela. »
« … la loi est imparfaite de par l’œil. la loi(e) est avec paupières où elle accuse une impossibilité d’engendrement de l’un qui “regarde” au lieu “regardé” – non vu, le e est sa paupière et ainsi serait-elle applicable. dans la mémoire elle perd sa lumière ou sa précision, de même perd-elle peut-être certaines des applications de sa logique – disons “l’absence de l’absence” – qui manifeste, comme le cube aspire la sphère, l’incompatibilité de l’étranger avec la terre ou le lieu qui le désigne – mais que lui ne désigne pas. le lieu est assigné dans le livre et le livre assigne la fiction –
un mouvement permanent et de vitesse variable anime – à la fois extérieur et immédiat – dans un sens insécant – s’interfère le blanc, celui de la respiration, blanc en tant que métaphore, – blanc de la marge ou du souffle, en tant que discours
ainsi les positions du corps se réfèrent au nombre d’une mémoire dont le sang simplifie le symbole et l’œil la générescence. renvoyant la vision à la procréation – et tout objet à l’objet antérieur – et tout “autre” perçu au précédent qui a ainsi pu constater intimement l’absence : métaphore d’absence puisque déjà aliénée à sa propre forme, séparée d’une majuscule de l’identique, sacrifice apparent à l’apparent continuité du respect fictif de la loie. la majuscule s’absout, la métaphore se dénude et le nom s’absente, la fiction ne coïncide plus à la loi qui la désintègre en la semblant élaborer dans sa “déchirure” nécessaire… autant que nécessité il y ait si en terme de dynamique / respiration on veut simuler aborder l’œuvre d’alentour de périphérique mémoire, c’est-à-dire l’œuvre de la loie et celle de la loi, l’une, la seconde, ne s’élaborant dans son impossible préconisation que par la momentanée aliénation de la paupière qui nous a faits étrangers en constitution et astreints à l’amputation pour parvenir à la loi – aliénation sans point de relation, si insécable : tel “il” serait insécable en ses trois genres, s’il était conçu dans les termes d’une absence relationnelle et non propre, scandale de rejet – répétitif, et équation de toutes relations innommables ou imprononçables… d’où cette intimité de principe entre l’un et nous qui renouvelons les six termes d’un temps passé présent futur (d’une loi) doublés… d’où loie – au carré et au carré loi. carré faisant que la parole peut-être n’est pas prononçable. l’absence ne pourrait se concrétiser dans un volume d’une présence implicitement antérieure que relativement à une présence “déjà” – mais de par la loi du pronom “elle” dont le e propose l’aléatoire abstraction, la division en quatre (lettres) de son volume, l’absence abolit la première loi(e) connue et devient dans sa réitération plausible d’une possibilité de l’“écart” de la “mort” dans le présent, de même sa survie, entre deux termes identiques et immobiles car la fixité de l’absence présupposée fait d’elle (en tant que géométrie ou figure de style) l’absence d’un pronom, absence au langage.
ainsi le vocable, s’il prend corps, s’instaure dans un lieu, un temps – s’y efface – respire sans doute – devient sphère dans le cube pour une apparition : seul lieu où il se peut coïncider.
le paraître, la surface, s’offre stérile au regard et proclamant la composition du volume trois, l’apparition de l’apparition carré virtuel (soumis à une perpétuelle entropie) ne survient que dans le mouvement, lui-même sans doute reflet et permanente exigence ou substitut d’une “preuve” irréfutable, donc linéarité de l’absence. disparition, disparité de ce qui demeure une inconséquence apparemment linéaire avec une apparente articulation où la logique paraît savoir s’instaurer : en fait une absence qui nous mène à l’absence. »
Anawratha de Anne-Marie Albiach, Éditions Spectres Familiers 1984 > Éditions Al Dante 2006.
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