Le « cadavre exquis » de l’écrivain
En voici la présentation :
On a en général de l’écriture une image solitaire. Et bien souvent, elle l’est. Expérience retirée, expérimentation entre soi et soi – avant de rencontrer le regard du lecteur. Mais on oublie ainsi que la pratique de l’écriture n’est pas antinomique de créations collectives comme en témoignent de nombreux courants littéraires historiques ou actuels et, plus modestement, ma propre pratique d’écrivain et d’éditeur. De chantiers en blogs collectifs, en passant par la publication en revues, on évoquera cette tendance qui peut faire de l’écrivain d’avantage un « cadavre exquis » mû par un désir d’échanges qu’un « style » esseulé.
Mon alter ego brésilien, quant à lui, l’écrivain et professeur Luis Augusto Fischer, a parlé de l’écrire et du lire, se basant sur son expérience de lecteur, d’écrivain et d’animateur d’atelier d’écriture.
D’autres intervenants, français et brésiliens, ont traité la même problèmatique – la création collective et le concept – en art, architecture, philosophie...
Je ne mettrai pas la conférence en ligne car elle sera sans doute publiée prochainement au Brésil, avec les autres, et qu’il me semble que le dialogue, avec Luis Augusto Fisher, avec le public posant des questions, avec Claudio Santana, Vitor Ortiz et Ronan Prigent (les organisateurs de l’événement) – tout cela sera retranscrit dans la publication – importe davantage qu’une trace froide.
Direction le Chili dans quelques jours, où je vais retrouver Anne-James Chaton, Eduard Escoffet, Martin Bakero, Joachim Montessuis et rencontrer des poètes et universitaires chiliens.
Je vous raconterai tout cela à mon retour...
Até mais !
Photo : Ricardo Fuchs
De gauche à droite : Luis Augusto Fischer, Vitor Ortiz, Ronan Prigent, Bibi.
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