Époques
… En ces temps d’Avent, de gaffes diplomatiques, de rumeurs de qui-couche-avec-qui-et-dans-quel-camp, de photos de presse rivalisant d’air canaille et de tailleur gentiment sexy. Toujours du mal à s’imaginer avec une carte d’électeur à la main. Mais que faire d’autres ? Même quand plus rien n’est vraiment latéralisé. Et même si l’opposition droite/gauche est une invention française – fortuite. Même quand on traque les différences de programmes, en vain. (Ah oui, c’est vrai, quels programmes ?) Le souvenir du père assesseur (quelle blague) et des machines à voter – censés empêcher les fraudes. On remplit les urnes, on les jette à la mer et après c’est le plus fort qui gagne. Je préférais l’odeur de poussière des rideaux de l’isoloir mais la machine à voter me permettait, haute comme deux ou trois pommes et avant l’âge requis de formuler une voix communiste (mythe maternel, voir photo) à la place de ma grand-mère qui aurait aggravé l’avancée du front-national – et qui, ne comprenant rien aux boutons de la machine, me laissait appuyer à sa place…
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