Ni maître
Effarée par l’arrogance quand elle ne s’allie pas à l’intelligence ou la grâce – dans ce cas-là, oui, un soupçon peut-être assez sexy, mais vraiment que cela : « assez sexy » – un coup de vent, une diversion, un « ce n’était donc que cela » et hop, enfuie la ptite tension nerveuse qui ne peut donner que ce qu’elle a. Ya pas à dire, les « grands » – ou « vrais » ou n’importe quel adjectif substantivé qui vous plaira, on n’est pas bégueule, bref, vous savez, ceux qui sont en-dehors des calculs et tracent leur route sans Grande Préoccupation Sociale – se reconnaissent tout de suite, dans une sorte d’évidence – en tout cas, moi je les reconnais, j’espère que je ne suis pas la seule parce que c’est quand même assez pratique – et fort dommage pour les « autres » (on va rester poli). Heureusement, ils n’en ont pas conscience. La nature est parfois bien faite – et on n’est pas cruel.
Mais si je commence à faire ici la liste des indélicatesses et autres enflures – ça me rappelle un néologisme très drôle (et involontaire) de ma grand-mère qui disait de certaines personnes qu’elles étaient « imbibées de leur personne » – on va passer d’un blog négligé par son auteur à un blog fleuve… Ce n’était pas le but. Et j’en serai bien incapable. Je n’ai vraiment pas de goût pour ça. Côtoyer et évoquer des âmes généreuses m’est beaucoup plus agréable – c’est mon côté saine fille. Se lamenter des mesquineries du « milieu » – de n’importe lequel – équivaudrait à enfoncer des portes ouvertes et ya franchement mieux à faire. J’aime beaucoup Don Quichotte mais pas les pâles copies – et puis je porte mal le plat à barbe, pour être honnête. Oui, non seulement ya mieux à faire mais on fait mieux, et même, parfois, on échoue mieux, ce qui est une sorte d’idéal. Dans l’immédiat – et dans un ordre chronologique, une fois n’est pas coutume – faire des courses parce que les vaches maigres sont carrément mortes, par ici ; écrire ; ranger la bibliothèque (alléluia) ; photoshoper un peu ; manger un truc, quand même, à un moment (une tarte fonds d’artichaut/tomates séchées ? Il faut finir d’une manière ou d’une autre ces fonds d’artichaut surgelés qui ne sont pas une réussite ; lire ; écrire ; écrire ma pige pour CCP ; se balader sur le net ; relire le prochain livre de Béatrice Cussol (sortie en octobre) ; mater un Orson Welles… et laissons les bocaux aux poissons rouges.
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