Tamponnons les coquilles ! Arrh…
Danièle Momont m’en avait envoyé une image il y a quelques temps (évidemment celle-ci…) mais je n’ai découvert le blog de Vincent Sardon : Le Tampographe Sardon qu’aujourd’hui, what a shame ! Car j’ai raté, du coup, son expo à la Maison Rouge… mais il est toujours temps de faire quelques emplettes (en plus, c’est les soldes ! – avec même une journée porte ouverte samedi). Je vous conseille également de ne pas rater les textes acérés et irrésistibles qui accompagnent les tampons.
Ceux qui aiment la BD doivent déjà connaître Vincent Sardon, auteur, notamment de Coquetèle (scénario : Anne Baraou), La Valise envolée (scénario : Anne Baraou), Crevaison, Les Ostings (scénario : Anne Baraou), Mormol… Il a également participé aux débuts d'Ego comme X.
J’ai toujours aimé tamponner furieusement et sur tous supports, au grand désespoir de ma mère – je me cachais dans un recoin du bureau paternel avec les tampons que j’avais pu trouver et des encreurs noir, rouge, vert… J’étais donc souvent multicolore et mon entourage aussi… – je sens que je vais pouvoir reprendre cette manie. Et ça fait du bien de pouvoir tamponner « Kommandanturlututu », « Libération est de gauche » ou « J’en ai rien à foutre » plutôt qu’un truc de syndic de copropriété du genre : « Payez votre loyer maintenant tout de suite ou on vient vous péter la gueule »…
Je lis quelque part que Vincent Sardon définit la bande dessinée comme un « travail de Romain, difficile et mal payé » et préfère la qualifier de « loisir masochiste ». Mutatis mutandis, on comprend bien ce qu’il entend par là : ça met ptêtre pas bézef d’épinards dans le beurre demi-sel refilé par belle-maman mais c’est beau et bon (καλὸς κἀγαθός)…
{Cliquer sur les images – © Vincent Sardon – pour les agrandir}
Addenda du 30 juillet : autotamponnage capturé par mon mac.
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