La suite, dans le désordre
Hier, c’était la soirée du Prix Wepler, fondation La Poste. C’est le seul prix littéraire auquel j’assiste depuis des années et j’y anime toujours le dance floor en fin de soirée – sur un mix d’Anne Garreta – pourtant éclipsée cette année par les prestations chorégraphiques extrêmement impressionnantes de Johan Faerber… Je m’incline, Johan – faudra quand même m’expliquer un jour comment tu fais ça.
En plus, comme j’ai été sage – ou terriblement diabolique, on peut jamais savoir… – j’ai eu des bons points du Tampographe… Chic !
Il faut aussi souligner – autre événement – que cette soirée était celle du retour au monde de Claro, actuellement en train de finir son prochain livre qu’on a hâte de lire, Madman that missed you et qui est apparu en grand forme et tout bronzé, ou alors je suis tellement pâle que je trouve tout le monde tout bronzé, je sais plus – comme quoi on a le droit de finir un livre en humant les embruns, j’essaierai de m’en souvenir.
Vous le savez sans doute puisque c’est dans la presse, Lyonel Trouillot a gagné le prix avec son livre Yanvalou pour Charlie (Actes Sud) et Hélène Frappat avec Par effraction (Allia) a remporté la mention. Qu’ils soient ici chaudement félicités ! Je n’ai pas besoin de réitérer mon goût pour l’écriture d’Hélène Frappat. Par contre, je dois avouer ne jamais avoir lu de livre de Lyonel Trouillot… ce qui va changer très vite car j’ai été, comme beaucoup, impressionnée par son discours, d’une justesse et d’une humilité extrêmes. Kart de Frédéric Junqua et Les Carcasses de Raymond Federman étaient sur la liste du Wepler, avec d’autres livres que j’aime comme Dans les ombres sylvestres de Jérôme Lafargue (Quidam) et L’Autoportrait bleu de Noémie Lefebvre (Verticales) mais, que voulez-vous, c’est la loi des prix, il faut un lauréat ! Et puis, ce qui est bien avec le Wepler, c’est qu’on sait que c’est un choix de lecteurs…
Un hommage a été rendu à Raymond Federman ainsi que le souhaitaient Marie-Rose Guarnieri et les autres membres du jury. Nous avons lu un court extrait des Carcasses avec Nathalie Lacroix – libraire du Comptoir des mots à Paris, membre du jury. Raymond était tellement heureux d’être sur une liste de prix français ! Il était présent à travers son écriture. Il le sera toujours.
J’en profite pour vous signaler un remarquable article de Frank Wagner sur Raymond Federman.
1 commentaire:
La sélection du Wepler, la seule sélection de prix qui réussisse chaque année à me donner des envies de découverte. (Bon, c'est vrai, ceux qui me font le plus envie sont souvent lus même avant d'être sélectionnés ; ça fait d'autant plus plaisir de les y retrouver.)
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