p.l.u.i.e.
Le Sacré Cœur n’a manifestement pas été conçu pour la pluie (dans le sang), on le dirait sale, moucheté, une Vierge bien portante (joufflue), en after, se traînant dans la poussière à la recherche de sa dernière pilule. Ne la retrouvant pas, évidemment (le « mystère »). La scène semble scotchée sur la vitre, posée dans un paysage qui devient alors maquette. (Frisson en pensant aux gros doigts qui pourraient les animer – encore un résidu panthéiste.) Ma théorie se confirmerait (explication de la nécessité du monde) : c’est un décor et nous sommes tous de potentiels figurants pour L’Attaque du pot-au-feu géant, l’adaptation française d’un chez d’œuvre du cinéma grec : L’Attaque de la moussaka géante. Marionnettes qui disent oui, non, peut-être (surtout oui, surtout non, surtout peut-être, ça dépend des jours, oui, non, peut-être en une combinaison infinie). Monuments, histoire. Vêtements extravagants, sentiments. Et des flots de nourriture perverse. Tués par une moussaka, une choucroute, une paella, un bo-bun, un donnut... C’est absurde et c’est bien fait – na ! (Deux ex machina)
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