lundi, avril 18, 2005

p.l.u.i.e.

Le Sacré Cœur n’a manifestement pas été conçu pour la pluie (dans le sang), on le dirait sale, moucheté, une Vierge bien portante (joufflue), en after, se traînant dans la poussière à la recherche de sa dernière pilule. Ne la retrouvant pas, évidemment (le « mystère »). La scène semble scotchée sur la vitre, posée dans un paysage qui devient alors maquette. (Frisson en pensant aux gros doigts qui pourraient les animer – encore un résidu panthéiste.) Ma théorie se confirmerait (explication de la nécessité du monde) : c’est un décor et nous sommes tous de potentiels figurants pour L’Attaque du pot-au-feu géant, l’adaptation française d’un chez d’œuvre du cinéma grec : L’Attaque de la moussaka géante. Marionnettes qui disent oui, non, peut-être (surtout oui, surtout non, surtout peut-être, ça dépend des jours, oui, non, peut-être en une combinaison infinie). Monuments, histoire. Vêtements extravagants, sentiments. Et des flots de nourriture perverse. Tués par une moussaka, une choucroute, une paella, un bo-bun, un donnut... C’est absurde et c’est bien fait – na ! (Deux ex machina)

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