samedi, mai 05, 2007

train-train

… Pire que les ours. Les ours se délectent à trouver du miel et à le digérer d’un bon sommeil. Moi, juste, je cours derrière les trains, et le plus balèze, c’est que j’arrive, la plupart du temps, à les rattraper, à lancer mon bras loin devant moi et à m’y hisser. Le poignet ne cède pas et l’épaule joue son rôle de bonne épaule solide qui fait axe au corps tout entier. Ce n'est presque plus une épaule de fille. Les frayeurs permanentes du y arrivera, y arrivera pas, si. Du : oh mon dieu, je suis un tout tout tout petit point dans la mer ! si. Ouf. Mais pour une fois, tiens, je fais ours et me délecte de la fierté laureli. Depuis hier, on peut trouver maternA d’Hélène Bessette et Ouestern de Claire Guezengar en librairie. Hier, Claire signait son livre dans la remarquable librairie de Michèle Ignazi, rue de Jouy à Paris devant une cohue enthousiaste de lecteurs vraiment impressionnante. La foule, l’orage, recette de syncope. Et se dire que ça y est, 6 titres, le suivi des auteurs, l’attente impatiente du deuxième livre, ça y est, ça existe vraiment laureli. À force de travailler au plus près des textes, dans l’urgence de chaque journée, un bout de cerveau absorbé par mon travail d’écriture, aussi, quand même, un peu, j’avais oublié de prendre ce recul-là. Le temps, non de la satisfaction (quel mot replet) mais du bonheur de ce qu’on fait. Car je crois beaucoup au bonheur.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Félicitations, t'as le droit d'être contente !
(Faudra que je les lise...)

Laure Limongi a dit…

Merci !
Oui, j'espère (je pense) que ça va te plaire.