mardi, mars 18, 2008

Bon & Babu

...Enfin vu François Bon, hier, au Salon du Livre. C’est drôle, c’était un peu comme rencontrer un correspondant, vous vous souvenez, quand on avait des correspondants à l’école primaire. On connaît nos bouilles, on s’est écrit, mais on ne se connaît pas, donc, on se connaît quand même. Mais se voir pour de vrai, c’est quand même irremplaçable car François Bon fait partie des personnes qui vous offrent un regain d’énergie et de générosité d’un sourire et d’un mot – c’est de cela qu’est tissé son Tiers Livre, son publie.net, etc.
Avec Alexandre Civico, on est ensuite allé jeter un œil aux nouveaux supports de lecture numérique. J’ai retenu celui-ci, certes un peu grand – à peu près une page de livre de format 140 x 205 – mais tout léger et assez proche d’une physique livresque, avec le feuilletage au pouce, sur la gauche. Et un petit crayon intégré, un peu comme sur un palm. Tout cela est encore trop gris pour moi et trop cher, fade, bref, ne suscite pas un désir d’achat. Attendons qu’Apple s’y mette…
L’événement inattendu du jour, c’était u Babu au Salon du Livre, visite surprise. C’est une des rares personnes qui ne cessera jamais de m’étonner, je crois – cela peut même aller jusqu’à la stupéfaction. Cela me rappelle la fois où il a fait exactement la même chose, à Madrid. Il a débarqué dans l’hôtel (calle Fuencarral, un truc atrocement miteux mais central) où je me trouvais pendant un voyage scolaire, sans prévenir – il avait déjà quitté la Corse. J’avais 16 ans et la réception m’annonce que mon père monte dans ma chambre. Comme on transgressait, gentiment, le couvre-feu, il a fallu que les garçons se planquent en catastrophe, deux sous les lits, un dans la douche, on a eu chaud, Virginie riait nerveusement sans s'arrêter tandis que mon père matait discrètement (pensait-il) les jambes d'Isabelle portant mini-short et débardeur. Bref, toutes les personnes que j’ai vues ensuite au Salon l'ont donc rencontré – François, je crois que s’il était arrivé avant, tu aurais eu une explication génétique à ma démarche décidée… J'étais un peu palotte. Babu et Pascal Arnaud ont ainsi pu discuter rugby (c’était trop technique pour moi) et vrais-faux passeports… On a parlé de La Loi, aussi.

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